Faire face à sa peur

QUI TOUCHE SA PEUR, GAGNE EN CONFIANCE

Notre monde contemporain ressemble à une mer agitée, avec ses courants complexes, ses vents changeants, ses vagues porteuses ou cassantes. En Chine, les fleuves sont très larges, animés par de nombreux et dangereux courants . Traverser un fleuve, dans la Chine ancienne s’avérait très périlleux et son franchissement représentait une avancée décisive. D’où l’expression chinoise « il est nécessaire de traverser les grandes eaux ».

C’est en se lançant dans une démarche que l’on redoute, que l’on a pas du tout envie de faire, que l’on accomplit un dépassement de soi-même qui permet d’aborder des rives nouvelles. En un mot : se jeter à l’eau.

Facile à dire car la peur tiraille, amène un retrait immédiat, un évitement! L’émotion de la peur est née en même temps que nous : à notre naissance, le cordon ombilical coupé, nous avons dû apprendre à respirer par nous mêmes. Notre survie dépendait de ces premières respirations. La peur existe donc depuis toujours. Bien régulée, le sentiment de peur a une fonction dans nos vies et est destinée à nous protéger : éviter de nous faire renverser par une voiture en traversant, slalomer sur des pistes enneigées balisées et non sur du hors piste…

La fuite, le retrait, l’abandon, le déni entraîne un premier soulagement momentané mais ce qui est évité, rattrape sous une autre forme. Se met alors en place une peau d’oignon, qui entraîne un appauvrissement des expériences, mais aussi un découragement, une diminution du sentiment de liberté, l’impression de rester sur la rive et de regarder passer la vie sans pouvoir en profiter.

Les thérapies brèves et l’hypnose intégrative peuvent vous aider à vous rassurer durablement et à reprendre la télécommande de votre vie pour ne plus dépendre de réconfort extérieur et passer graduellement à l’action, à votre rythme.