Et si ce sentiment d’impuissance cachait une autre réalité
Le sentiment d’échec face à l’anxiété : comprendre les racines du stress et de l’impuissance
« Je n’y arrive pas. »
« Rien ne fonctionne. »
Ces mots, vous les avez peut-être pensés en silence ou criés à l’intérieur, las d’essayer mille solutions sans jamais vraiment vous sentir mieux. Vous avez lu, consulté, médité, respiré, essayé encore, et pourtant… ce poids, ce vide, cette tension sourde dans votre poitrine, restent.
Mais si le problème n’était pas vous ?
Et si ce sentiment d’échec était, au contraire, un indice précieux, une clé oubliée dans le labyrinthe complexe de votre histoire intérieure ?
Bienvenue dans une enquête intime, une énigme à résoudre — celle de votre propre déconnexion.
1er/ Un mal invisible, un signal mal interprété
Imaginez un instant que votre corps, vos pensées et vos émotions parlent chacun une langue différente. Vous êtes là, au centre, tentant de traduire ce chaos intérieur. Vos mains sont moites, votre respiration se bloque sans raison apparente, et vos nuits sont hachées de réveils en sursaut. Vous cherchez des réponses logiques à ce que vous ressentez… mais rien n’a de sens.
Comme le dit Gabor Maté, ce que nous appelons souvent « blocage » ou « sabotage » est en réalité une protection. Une adaptation ancienne face à une douleur émotionnelle non digérée. Le traumatisme, selon lui, n’est pas ce qui est arrivé, mais ce qui s’est déconnecté en vous à ce moment-là.
2ème/ Et si le vrai problème, c’était l’éloignement de soi ?
Vous avez peut-être appris à ne pas trop ressentir, à minimiser vos besoins, à rester fort. Dans un monde qui valorise le contrôle et la performance, il est facile de se couper de ses sensations, de ses émotions profondes. C’est une stratégie de survie.
Mais voilà le paradoxe : c’est justement en se coupant de soi que l’on commence à souffrir de manière chronique. L’énigme devient alors une question cruciale :
Comment me reconnecter à ce que je suis, quand je ne sais même plus par où commencer ?
3ème/ Ressentir pour retrouver le fil
Fermez les yeux un instant.
Sentez vos pieds posés sur le sol.
Écoutez les sons autour de vous — le silence, une voiture au loin, peut-être votre souffle.
Remarquez où votre corps est tendu. Peut-être dans la nuque, ou le ventre.
Ceci n’est pas un exercice magique. C’est un premier pas.
Des thérapeutes comme Rick Hanson expliquent que le cerveau, façonné par l’évolution pour détecter les menaces, a tendance à s’accrocher aux douleurs, aux échecs, aux souvenirs pénibles. Ce mécanisme a longtemps permis à notre espèce de survivre en évitant les dangers.
Mais dans notre quotidien actuel, ce biais de négativité devient un piège.
Hanson illustre cela avec une métaphore marquante :
« Le cerveau agit comme du Velcro pour les expériences négatives et comme du Téflon pour les expériences positives ».
Ce déséquilibre explique pourquoi une critique ou une situation anxiogène peut nous hanter, alors qu’un compliment ou un moment de calme glisse sur nous sans laisser de trace.
Pour retrouver un équilibre émotionnel, il faut entraîner le cerveau à accueillir, savourer et intégrer les expériences positives, même les plus simples — une respiration apaisée, une parole douce, un contact chaleureux.
C’est une forme de reconnexion : petit à petit, vous cessez de survivre à vous-même pour recommencer à vivre en vous.
4ème/ L’importance de l’environnement et de la relation
Vous n’avez pas besoin d’affronter tout cela seul. Le processus de reconnexion à soi demande un espace sécurisant, accueillant, sans jugement.
La honte et l’isolement nourrissent la boucle du « rien ne fonctionne ».
Ce que votre système nerveux cherche, c’est un lieu — une personne, un groupe — qui dise : « Tu as le droit d’être comme tu es, ici et maintenant. »
C’est là que la guérison commence : pas en supprimant les symptômes, mais en réapprenant à sentir, à être avec soi-même, sans peur.
5ème/ Une autre fin à l’histoire
Peut-être que la solution n’est pas de « réussir » à aller mieux, mais de se retrouver là où on s’était perdu.
Peut-être que le stress, l’anxiété, cette impression de tourner en rond sont des signaux, non pas d’un échec, mais d’un appel à se reconnecter.
L’énigme n’est plus : « Pourquoi je n’y arrive pas ? »
Mais : « Qu’est-ce qui en moi cherche à être entendu, ressenti, intégré ? »
Et maintenant ?
Votre corps, vos émotions, votre souffle ont des messages pour vous.
Pas des instructions pour « aller mieux » comme on coche une liste, mais une invitation :
Ralentis. Ressens. Reviens.
Et si la solution, ce n’était pas “faire plus”, mais se reconnecter ?
Ce que vous ressentez n’est pas un échec. Ce n’est pas une faiblesse.
C’est peut-être le signe que quelque chose, en vous, attend d’être écouté, reconnu, apaisé.
Reprendre le lien avec soi-même, ce n’est pas un luxe : c’est une base.
Ce n’est pas toujours facile, mais c’est possible — avec les bons repères, et surtout, dans un espace sécurisant, respectueux de votre rythme.
🎯 C’est exactement ce que je vous propose dans mon programme « J’envoie valser mon anxiété« :
un 1er accompagnement pas à pas, pour comprendre vos mécanismes, retrouver votre espace intérieur, et vous libérer du cycle du “je n’y arrive pas”.
Parce que votre apaisement n’a rien à voir avec la performance.
Il commence avec vous.
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