Choisir le bon praticien

Comment reconnaître une « bonne » formation en hypnose ?

 

Redécouverte durant le 20ème siècle, l’hypnose bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance de la part d’organisme tel que l’INSERM et des médecins qui la définissent comme médecine complémentaire. Entrée dans les blocs opératoires, l’hypnose permet de réduire l’apport de produits anesthésiants et d’antidouleurs et par ricochets les effets secondaires. L’hypnose s’invite de plus en plus en psychothérapie et son efficacité est prouvée.

Et dans tous les panels de prestations, comment savoir à qui s’adresser pour livrer ses maux et trouver un accompagnement écologique et sérieux en hypnose thérapeutique ?

Votre boussole interne sera un excellent indicateur à rapprocher de ces quelques recommandations :

1- Quelques critères de qualité sur la formation suivie par le thérapeute :

Une formation en hypnose doit contenir un certain nombre d’heures. Il parait impensable d’apprendre les bases de l’hypnose en moins de 10 journées, et une formation complète incluant de bonnes notions de thérapie comporte minimum 300 heures au total. La formation doit comporter beaucoup de pratique et d’exercices, l’hypnose est plus qu’un savoir, c’est avant tout un savoir-faire, impossible à apprendre en pure théorie. De ce fait, apprendre l’hypnose par internet ou uniquement par un livre est impensable.

La formation doit être guidée et entraînée par des thérapeutes expérimentés. Les groupes de formation doivent être de taille raisonnable pour permettre la supervision des exercices.
La CFHTB (Confédération Française d’Hypnose et Thérapies Brèves) a décidé d’harmoniser les pratiques en délivrant un certificat national de praticien en hypnose clinique pour 300h minimum de formation en institut CFHTB.
Ces critères éthiques de sérieux sont ceux imposés à la CFHTB, au CHTIP ou d’autres instituts reconnus par l’INSERM qui incluent la formation de 300h, la supervision, mais aussi la participation à un colloque, congrès, Forum, la présentation d’une communication, la lecture d’une revue consacrée à l’hypnose, l’écriture d’un article, etc.

 

2- Les enseignants des formations : des professionnels du soin expérimentés !

Les dirigeants et enseignants des instituts de formation doivent être des professionnels du soin expérimentés, afin de connaître le milieu des soins et les patients dont ils prétendent parler. Ils doivent également être expérimentés dans la pratique de l’hypnose thérapeutique et dans l’enseignement.

 

3 – La pratique: un souci éthique !

Le soulagement du patient doit être le seul souci du thérapeute. Un thérapeute ou institut sérieux de formation ne peut aucunement soutenir ou promouvoir d’une quelconque façon que ce soit toute forme d’hypnose qui aurait pour objet le divertissement ou le spectacle.
Soyez donc très prudents avec ceux qui ne se démarquent pas de cette pratique de spectacle, qui considèrent qu’une technique de soins peut être un divertissement amusant (ou l’inverse). C’est prendre des risques avec les patients, c’est aussi le signe du peu de considération que l’on accorde à l’hypnose et le signe d’un manque de connaissances dans le domaine.
Le spectacle est un domaine bien séparé, qui a, d’ailleurs, ses propres problématiques à résoudre…

4 – Les conditions de la pratique

La formation d’hypnose à elle seule ne fait pas une qualification professionnelle de « soignant ». Hypnothérapeute n’est pas un métier. L’hypnose est une formation supplémentaire, comme  une corde que l’on ajoute à son arc (ou à son violon), dans le cadre du métier que l’on exerce.  L’accompagnement en hypnose pour des pathologies physiques ou psychiques, n’est pas seulement une technique de développement personnel ou de relaxation mais une démarche thérapeutique.

 

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